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Rien à dire? Crions !
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3 septembre 2008

IL PLEUUUUUUUT !

A quoi ça sert on est tous morts...

 


A quoi tu sers je t'aime encore...



Il pleut. D'aucuns donneraient à cet évènement météorologique une signification mystique ou tribale, comme Dieu qui pleure ou les nuages qui nous pissent dessus. Avec ce qui nous tombe dessus, Dieu a un gros chagrin ou les nuages se sont pris une cuite hier. La pluie, j'aime. C'est comme ça. On y peut rien. Ni vous, ni moi.

Personne.

La pluie, c'est naturel et on y peut rien non plus. C'est drôle d'imaginer que la molécule d'eau qui nous tombe dessus a peut-être été bue par Colomb, Einstein ou même Gandhi. Et pour que M. Parapluie invente le parapluie, il fallait qu'il pleuve ce jour-là. Ou la veille. Ou n'importe quand. Il a bien fallu qu'il pleuve un jour, c'est tout. Et il s'est peut-être dit:

"Oh, la pluie ça mouille, faut l'empêcher!"

Quoique.

C'était un drôle d'oiseau, ce gars-là, quand même. Sûrement quelqu'un d'important, ou un antifantaisiste, ou bien un allergique à l'eau, un aquaphobe, je ne sais pas... Je ne comprends pas qu'on puisse refuser de manière aussi catégorique le baiser de la pluie dans son cou. Moi j'aime. Après, on peut bien sûr relativiser ce contact. Avec un imperméable, parceque je conçois en revanche que les vêtements mouillés ça ne soit pas cool.

Quoique.

C'était un expéditiste, un rapide, un conceveur-testeur-ultra-rapide-en-trois-lavages-plus-blanc-que-blanc-wash-and-wear.
Un antifantaisiste. Un créateur de prêt-à-porter. Un dirigeant de fast-food. Un juge. Un policier. Un président. Un bourreau. Un expéditiste, en fait.

Il n'a pensé qu'a une chose:

"Bouh, j'aime pas la pluie, je vais m'en protéger."


Et moi ? Et toi, qui aime la pluie, aussi ?
Et Toi ? Et toi ? Et toi ?
Il y a pensé, à nous? Moi, maintenant, chaque fois que je marche tête découverte sous la pluie, les gens me regardent comme si c'était anormal. Le parapluie est rentré dans la norme. Chaque fois qu'on marche avec des amis et qu'il se met à pleuvoir, CRAC ! Le conformiste a son parapluie. Le parapluie est rentré dans la norme.

Que dis-je ? dans la légende !

Quoique.

Monsieur Parapluie était sûrement un français. Ou Madame Parapluie, d'ailleurs. C'est possible aussi. Un Anglais n'aurait jamais eu l'idée d'inventer un parapluie. An Umbrella, comme on dit là-bas.  Ce jour-là, il (elle?) devaient être bien mal inspiré(e). Le couteau existait déjà, la fourchette aussi, ainsi que les chaussures, le ventilateur, l'épluche-légumes, la guillotine, la moulinette, l'eau chaude et le fil à couper le beurre. Pour vous dire tout ce qu'il (elle?) n'a pas inventé. Non, il (elle?) a inventé le parapluie.


A mon avis, ça s'est passé comme ça:

Il pleuvait, ce jour-là.
Une pluie comme il n'en était pas tombé depuis longtemps. Le bruit des gouttes sur le toit plaisait beaucoup à André Jean Eugène Parapluie, chef d'orchestre de son état. En écoutant bien, il (elle?) pouvait déceler comme une sorte de tempo dans les gouttes, et les classer. C'était son grand plaisir, à André Jean Eugène Parapluie. Il (elle?) classait. Les ténors, les basses, les altos. Tout. Il (elle?) classait le son des gouttes d'eau frappant sur l'ardoise de son toit. En laissant ses yeux dériver sur le mobilier de son salon sous les combles, son regard finit par arriver sur sa télévision. Batman, non pas celui de Tim Burton, mais un très vieux film, en noir et blanc, passait alors. En voyant sa cape dentelée et finement découpée aux extrémités, André Jean Eugène Parapluie eut l'illumination de sa vie. Bien sûr. Il (elle?) allait créer un toit portable pour écouter le doux son des gouttes de la pluie frappant une surface partout où il (elle?) allait. Il (elle?) créerait. Il (elle?) serait créatif(ve). Il (elle?) serait expéditif(ve). Il (elle?) prit la canne de sa mère, impotente de toute façon, elle n'en avait plus l'utilité. Il (elle?) la retourna, et planta en son sommet de longues tiges en fer, disposées en étoile, qu'il appela "baleines". Quand je vous ai dit qu'il (elle?) était mal inspiré(e) ce jour-là, c'était pas des paroles en l'air. Il (elle?) tua assez de lézards autour de la maison pour coudre leur peau en une étoile d'environ 1 mètre de bout en bout, et la cousut sur les baleines. Il (elle?) décida de tester son invention immédiatement. Ca lui plut. Je ne vous explique pas pour quoi il (elle?) passa, en ville, avec son parapluie (puisque c'était le nom de l'inventeur, autant donner le nom à l'invention, se dit-il (elle?). Peut-être qu'un jour, un(e) connard-asse écrira mon histoire).
Un type, probablement important et tout sauf fantaisiste, vit André Jean Eugène sous son invention. Il ne vit là-dedans que l'occasion d'arriver à ses rendez-vous sec alors que les autres seraient trempés, et il ne pourrait tirer de ça qu'un bénéfice profond. Il convainc André Jean Eugène de faire brèveter l'invention, racheta les droits et avec l'argent partit s'installer aux Etats-Unis. Cet homme s'appelait M. Porte, En arriveant aux USA il s'appellerait Mr. Gates et sa descendance sera célèbre, mais c'est une autre histoire.

Quoique.

Voilà ma version quant à la création du parapluie. J'aurais bien aimé faire un article politique mais je n'ai pas assez de connaissances là-dessus.

Autant pisser dans une meule de foin.

De toute façon, la pluie vient de s'arrêter. Je pense avoir écrit assez d'inepties, alors je vais me taire. Que dire, camarades, que dire, quand tout a été dit? Wouah, la phrase philosophique. Je n'ai rien révisé, pardon, c'est de l'impro totale. A ce stade là je ne sais pas ce que j'écrirais la phrase d'après.









Quoique.



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Commentaires
N
Déjà, j'adore cette chanson de Guerrila Poubelle. =D<br /> Ensuite, ton article me fait bien marrer, et laisse moi te dire que, par principe, j'approuve totalement ce que tu racontes. MAIS !<br /> Je peux affirmer, avec quasi-certitude, que toi (oui, toi ! mademoiselle hors-contexte), tu as les cheveux raides. Et ouais.<br /> Parce que moi, j'aime la pluie, à la base. Mais mes cheveux l'apprécient beaucoup moins. Mes "belles" (faut le dire vite, hein) boucles triplent de volume, prennent une texture de paille grasse (oui, oui) & ma petite mèche, soigneusement lissée, frisotte & ça m'insupporte au plus haut point !<br /> Bref, tu comprendras que si j'adhère au parapluie, ça n'est pas pour entrer dans la norme, mais simplement pour tenter de mes préserver un minimum my hair. Oui, parce que même avec un parapluie, une capuche & 350 mille barettes, mes cheveux continuent de boucler, les bougres ! Et je ressemble à..euh, rien.<br /> Saloperie de problèmes capillaires.
B
Moi quand j'étais petite j'croyais que c'était les nuages et le soleil qui se faisaient la guerre, et que quand il pleuvait c'est que les nuages avaient gagné ! Après pour l'orage il était clair que c'était Dieu qui était pas content ^^
H
Je finirais pour toi. <br /> <br /> Quoique... J'n'aie rien a ajouter non plus. Trop d'inspiration me tue. Dans le sens positif du terme j'entend bien. Pas de quoi se suivre dans les eaux de la. Quoique...<br /> Je pourrais me ridiculiser en public, d'autant plus que les commentaires anonymes ne sont pas tolérés, en disant que j'ai envie de frissoner de rire, et qu'en meme temps, une larme perlerait dans mon oeuil tellement j'aime lire tes textes. Dont celui-ci. une overdose d'émotion d'un coup, pour un truc bête comme "Parapluie" Dont le mot a été créé d'apres le français : Parer la Pluie.<br /> D'ailleurs, mon Parlapluie etait Orange, il s'appelait Loveyou. <br /> Tu as osé me tendre un piege. En te faisant passer pour quelqu'un d'autre, mais tu n'a pas eu la patience de voir si j'aurais ou non, dechiffré les articles qui menaient au code secret. Quand j'ai reçu le deuxieme commentaire, j'avais deja tout lu, et en l'occurence, deja démasqué celui qui n'existait pas. Je suis un peu conne, mais perspicace dans le sujet.<br /> Je ne fais pas de lecture cursive a la zeub, mais c'était facile, sans vouloir te vexer.<br /> Je t'ayme.
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