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Rien à dire? Crions !
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16 septembre 2008

Aujourd'hui

Aujourd'hui, une journée comme les autres, en somme. Des cours, à bouffer, des cours encore. Une journée comme les autres.

Les jours se suivent et se ressemblent.

D'autant que ce jour là était très similaire aux autres.

L'habitude nous bouffe. L'habitude nous tue.

La monotonie nous ronge de l'intérieur, l'ennui s'infiltre partout par là où il passe.

Jamais eu envie de quelque chose sans trop savoir quoi? Marcher sans but, dans sa chambre, dans la maison, en sachant qu'on désire quelque chose et en sachant pertinemment qu'on ne l'aura pas puisqu'on ne sait pas ce que c'est. Comme une sensation de creux dans le ventre, derrière le nombril, ou bien au niveau du coeur, mais vous n'aviez ni faim ni un infarctus à ce moment-là?

Nous avons tous failli mourir, mercredi dernier. Avec tout le foutoir que ça a mis partout, 20 Minutes alarmiste, va, T'as pas honte??

Je trouve que la joie de s'en être sorti dépasse de loin la déprime que cela a dû susciter chez bien des gens, ou encore le bourdonnement de mes oreilles le soir même à cause de ce que vous m'avez rabâché comme quoi la fin était pour demain.

N'êtes vous pas contents d'être en vie? D'exister? De respirer?

Personne n'y croyait réellement, sinon ça aurait été autre chose, c'est moi qui vous le dis.

Pour en revenir à ce que je disais, une sensation de vide qu'on ne peut pas combler? Je n'ai plus eu cette sensation depuis que je T'ai rencontrée, à vrai dire. Comme un creux enfin rempli, comme quelque chose de cassé qui aurait été réparé. Je crois que je suis fou amoureux.

Sauve-moi.

Comme d'habitude.

A l'Ouest rien de nouveau. A l'Est non plus d'ailleurs. Des gens meurent en Irak, des gens meurent en Palestine, des gens meurent en Corée, des gens meurent partout. Pour eux, la vie s'arrête là. De la lumière, un grand flash blanc, et puis c'est fini.
Il ne fait plus jamais plus partie que du décor, à présent. Il ne sera plus actif. Uniquement passif.

On a l'habitude. C'est ça, en fait, l'horreur de la chose.

Le système, malheureusement, choisit ce sur quoi nous pouvons agir. Lui seul qui choisit les publicités. Lui seul qui choisit les clubs. Lui seul qui choisit ce dont vous serez mis au courant. Lui et Lui seul.

De temps en temps un mégalomane égocentrique invente la peinture fluo, un autre les chambres à gaz, un autre le parapluie, et un autre une façon de faire crever tous ses compatriotes dans un trou noir.

Un seul a eu un réel impact sur le monde, lequel?






Si, si, un seul. Et c'est bien ça qui est malheureux.

Et ces inventions nous bousculent un peu, nous forcent à agir.

Sarkozy nous déplaît, mais au moins il nous réveille.

Il nous force à réagir, parce que ce qu'il fait est inhumain.

Un gouvernement de gauche nous aurait endormi, n'aurait fait que des réformes qui nous eussent plû, ou bien pas de réformes du tout. Et nous nous serions endormi. Nous aurions été insouciants, somnolents.

Je ne sais pas trop quoi penser.

Rien à faire, je ne sais pas comment finir. Terminons par cette définition de la Terre:

Terre: 30 000 mètres de cailloux sur de la pâte à modeler en ébullition.

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Commentaires
F
J'ai trouvé la solution a ton dileme, a mon picotement dans le ventre, a mon envie de hurler au lycée, celle de tourner tourner tourner et me faire sauter le caisson car personne n'est là pour m'écouter, dans leur train train, il n'y pas de place pour ce que tu ressens. <br /> <br /> Alors, j'ai commencer a remarquer les gens, a les regarder, non plus pour leurs formes, mais pour leurs regards, regarder ceux qui te regardent au fond des yeux et ceux qui s'en foutent, ceux qui rie avec les yeux et ceux qui se morfondent. Et comme un papillon, j'ai commencé à m'approcher doucement de la flamme des rires sans soucis, des blagues sans arrières pensées et des joies pures. <br /> <br /> Je me suis brulé les ailes, j'ai besoin du feu pour avancer, je vais vers eux, je pense à eux, a ces gens que je ne connais pas, qui ne me connaissent pas et donc me connaissent mieux que quiconque. <br /> <br /> Et puis j'apprends à les connaitre petit a petit, je m'interroge des heures sur eux plutot que sur moi, j'essaye de leur parler, de voir si au fond on se ressemble, et panser un peu de leurs blessures pour mettre du baume sur la mienne. <br /> <br /> Sinon. Des gens meurt. Nous on s'aime.
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